Le groupe américain Evangelicals (Oklahoma) prépare un nouvel album dont la sortie est prévue pour le début de l'année 2008. Déjà auteur en 2006 du fantastique " So Gone", dont le titre "Diving" en écoute ci-dessous est extrait, ils nous mettent l'eau à la bouche en offrant ce morceau de saison intitulé "Halloween Song" sur leur MySpace.
L' écoute de l' electro-folk expérimentale du collectif américain Le Loup(Washington), se révèle vite obsédante et séduisante. Leur premier album sobrement intitulé "The Throne of the Third Heaven of the Nations' Millennium General Assembly" est construit (souvent) autour de "phrases" simples de banjo soutenues par des boucles de claviers, des percussions improvisées et des voix qui s'entrelacent. Le tout constitue un disque unique, donc original, donc indispensable. Ce collectif s'est formé autour de Sam Simkoff, qui a d'abord écrit et enregistré sur son ordinateur portable, à l'aide d'un micro pourri et d'un banjo, environ 170 titres entre juillet 2006 et janvier 2007. Après avoir passé une petite annonce sur le site Craiglist, il a recruté les autres membres du collectif ( ils sont sept), puis ils se sont mis au boulot et ont fini par accoucher de ces douze perles noires et étranges...
Sorti sans faire de bruit en plein coeur de l'été, le premier album (folk) de l'américain Will Stratton ( New-Jersey, 20 ans à peine) " What the night said" est une bien belle surprise. Le jeune homme a commencé à jouer du piano à l'âge de 5 ans, et a grandi en écoutant des musiciens comme Debussy, Ravel ou encore Erik Satie. A l'adolescence il découvre NickDrake (on sent bien son influence sur certains titres comme "So Ashame" ou encore "Fireflies"), s'achète une guitare folk et commence à écrire les chansons qui figurent sur "What the night said". Enregistré avec des amis et en famille, (son père Tom Stratton tient la basse), soutenu par des musiciens confirmés comme Tony Rodgers (violoncelliste de Jens Lekman), ce disque comporte 11 compositions remarquables, de couleur folk, mais aussi rock et même pop par moments. Certes, rien de très nouveau sous le soleil dans ce beau disque "classique", mais beaucoup de plaisir à son écoute, et c'est déjà très bien.
L'américain Tom Brosseau (Dakota du Nord) sort dans quelques jours son cinquième album, "Cavalier", chez Fat Cat Records. Produit par John Parish, c'est un disque très simple et très beau. Une voix d'ange et une guitare ( c'est sa grand-mère qui lui a appris la guitare quand il était petit, son jeu est magnifique...), un piano de temps en temps, et aussi, j'allais oublier, des chansons sublimes et intemporelles.
Les Californiens de Division Day(Los Angeles) font de la musique depuis 2001, par nécessité certainement, mais aussi et surtout pour faire plaisir aux oreilles de leurs auditeurs. Et oui, la came que propose le groupe tout le long de l' album "Beartrap Island" est de la meilleure qualité, à tel point qu'on du mal à en croire ses oreilles. On a beau se pincer, on ne rêve pas, ce disque existe bel et bien... Ces quatre copains qui se sont rencontrés à la fac en 2001, sont Rohner Segnitz (chant), Kevin Lenhart (batterie), Ryan Wilson (guitare) et Seb Bailey (basse, chant). Ils ont sorti un Ep en 2001, un autre en 2004 intitulé " The mean way in" et donc un premier album, en octobre 2007. Produit par Scott Solver (John Vanderslice, The mountain Goats,Okkervil River...) et le groupe, puis finalisé en juin 2007, on y trouve 14 bombinettes ( 15 si on l'achète sur itunes) qui partent dans tous les sens, sans aucun interdit. Guitares acérées, et couteau entre les dents sur les nerveux "Ricky", "Catch your death", "Light out", " To the woods" (clin d'oeil aux Posies et au meilleur de Nada Surf), ou titres plus middle-tempo, teintés d'electro et qui lorgnent du côté de la New-Wave (New-Order...) sur "Hand to the sound", "Dayenu", "Colorguard", ou encore l'incroyable "Reversible"... Bref, tout semble ici en place pour faire de Division Day une des plus belles révélations de l'année.
Gallois de naissance, le jeune Davie Lawson navigue aujourd'hui entre l'Irlande et les Pays-Bas. C'est d'ailleurs là-bas qu'il a gravé son premier album "Konichiwa?", disque de folk classique et romantique, pas très éloigné de ce que peut nous proposer un Ray Lamontagne (belle voix soul, mélodies chiadées, finesse d'écriture...). Bref, 10 folk-songs enregistrées en 4 jours et dans des conditions "live", en prise directe. A suivre de très près...
Déjà 10 ans d'existence pour les Canadiens de The Weakerthans, qui nous reviennent (après 4 ans d'absence) avec un nouvel album, "Réunion Tour", leur quatrième et certainement leur meilleur disque à ce jour. Portée par le lettré John Samsom, leur musique se fait tour à tour mélancolique, poignante et puissante, si bien que l'on aura du mal à la situer (c'est gênant) tant elle riche et fait mouche sur chaque titre. Certes on est bien ici du côté de l'indie-rock, mais ça ratisse large (et bien), du folk à la pop, en passant par le punk et le rock. Au final le constat est sans appel: magnifique album.
Le groupe américain Evangelicals (Oklahoma) prépare un nouvel album dont la sortie est prévue pour le début de l'année 2008. Déjà auteur en 2006 du fantastique " So Gone", dont le titre "Diving" en écoute ci-dessous est extrait, ils nous mettent l'eau à la bouche en offrant ce morceau de saison intitulé "Halloween Song" sur leur MySpace.
Sorti sans faire de bruit en plein coeur de l'été, le premier album (folk) de l'américain Will Stratton ( New-Jersey, 20 ans à peine) " What the night said" est une bien belle surprise. Le jeune homme a commencé à jouer du piano à l'âge de 5 ans, et a grandi en écoutant des musiciens comme Debussy, Ravel ou encore Erik Satie. A l'adolescence il découvre Nick Drake (on sent bien son influence sur certains titres comme "So Ashame" ou encore "Fireflies"), s'achète une guitare folk et commence à écrire les chansons qui figurent sur "What the night said". Enregistré avec des amis et en famille, (son père Tom Stratton tient la basse), soutenu par des musiciens confirmés comme Tony Rodgers (violoncelliste de Jens Lekman), ce disque comporte 11 compositions remarquables, de couleur folk, mais aussi rock et même pop par moments. Certes, rien de très nouveau sous le soleil dans ce beau disque "classique", mais beaucoup de plaisir à son écoute, et c'est déjà très bien.
L'américain Tom Brosseau (Dakota du Nord) sort dans quelques jours son cinquième album, "Cavalier", chez Fat Cat Records. Produit par John Parish, c'est un disque très simple et très beau. Une voix d'ange et une guitare ( c'est sa grand-mère qui lui a appris la guitare quand il était petit, son jeu est magnifique...), un piano de temps en temps, et aussi, j'allais oublier, des chansons sublimes et intemporelles.
