On a très peu d'informations sur Carl Spidla si ce n'est que les chansons en écoute sur son myspace son formidables et qu'il n'a pas de maison de disque. Ça ne devrait pas durer...
Après "Amethyst Mulet", le formidable album du duo Canadien Adam & The Amethysts il y a quelques jours, c'est encore du côté de Montréal qu'il faut tendre l'oreille afin de découvrir le non moins formidable duoOrillia Opry. Formé en 2004 par Daniel Noble et Emma Baxter, le groupe a sorti au printemps 2006 un premier album intitulé "Pandion Hallaetus", puis à la fin de l'année 2007 "Lighthouse for stragglers' Eyes", un deuxième album de folk-rock aérien et mélodique vraiment bluffant. Portées par les voix en harmonies parfaites de Daniel et Emma, les dix chansons entendues ici évoluent en catégorie supérieure, et ce disque aurait pu, s'il avait été mieux distribué et s'il avait reçu un peu plus d' écho, entrer sans difficulté dans pas mal de classements de fin d'année 2007 (à commencer par le mien). Mais peu importe, il est encore temps de se rattraper et de découvrir ce petit bijou. Disponible seulement en import, on peut se le procurer en digital sur le store Français de Itunes (9,99 euros), mais mieux vaut encore se rendre sur la formidable plateforme digitale Canadienne de musique indépendante Zunior.com, vous l'obtiendrez pour 8,88 dollars Canadiens soit 5,63 euros, et à ce prix là, c'est cadeau.
Le groupe Californien Earlimart revient (un an après l'immense "Mentor Tormentor") avec "Hymn and Her" un nouvel album qui sortira le premier juillet prochain.
On ne le dit pas assez mais le groupe américain Dr.Dog ( Philadelphie) est un des plus intéressant et excitant du moment. Bonne nouvelle, ils reviennent bientôt avec "Fate" un nouvel album qui sera dans les bacs le 22 juillet, et nous offrent pour fêter ça l'extraordinaire morceau "The Old Days".
Les américains Alex Suarez et Ryland Blackinton (New-York-Brooklyn) forment depuis 2005 le groupe Ivy League, ils viennent de sortir "This is Ivy League" un premier album résolument pop et rafraichissant qu'ils ont joué, enregistré et produit à la maison. Ici les références sautent aux oreilles avec évidence, et on pense instantanément à plein de bonnes choses comme Belle & Sebastian, Kings of Convenience, The Beach Boys ou encore Simon & Garfunkel. Ça sent bon l'été.
On attaque ce mois de juin avec une petite sélection pas piquée des hannetons qui commence par les américains de Subtle, et un extrait de leur nouvel album "ExitingARM" (leur troisième) où les genres entrent collision (hip-hop, rock, soul, pop...) pour former au finale un disque d'une rare puissance et intensité. On enchaîne avec les Anglais de Wire, pas vraiment des perdreaux de l'année (leur premier album "Pink Flag" remonte à 1977...), mais qui, avec le titre "one of us" qui figurera sur " Object 47" leur prochain album à paraître le 7 juillet prochain, renvoient à leurs chères études la plupart des jeunes groupes à guitares, Foals en tête. A propos de guitares, les californiens Windsor For the Derby les font briller sur leur nouvel opus "How we lost", et l'extrait "Maladies" peut, les doigts dans le nez, postuler au titre de meilleur morceaux "rock" de l'année. Ça déconne grave du côté des zozos Tim and Eric, qui sévissent avec leurs sketches, leurs parodies, et leurs chansons débiles sur la chaîne américaine Adult Swim. La "délicate" "Wipe my butt", chanté avec nos Shins préférés, est tirée du double album "Awesome record, great songs! ", ça vaut le coup d'oreille. Pour finir, on retourne en Californie avec le groupe Princeton qui revient avec "Bloomsbury", un nouvel Ep 4 titres de pop-folk absolument somptueux à ne rater sous aucun prétexte.
C'est sur le label Californien Absolutely Kosher Records qu'est sorti récemment "Huggable Dust" troisième album de Okay, projet musical derrière lequel se cache le discret et secret Marty Anderson. Enregistré à la maison avec les moyens du bord et en compagnie de quelques amis musiciens de passage, Marty, qui connaît ses classiques (Mercury Rev, Radiohead, Grandaddy, Sparklehorse) et qui les a parfaitement digérés, fait décoller bien haut ses 18 pop-songs de chambre un peu tordues, un peu bancales, mais carrément sublimes.